
Mildiou (Plasmopara viticola)

Oomycète originaire d’Amérique du Nord. Le mildiou de la vigne se développe sur tous les organes herbacés de la vigne, affectionnant particulièrement ceux en voie de croissance (riches en eau).
Oïdium (Erysiphe necator)
Champignon originaire d’Amérique du Nord, l’oïdium est la première maladie fongique de la vigne d’importance économique apparue en Europe. Qualitativement, les vins issus de raisins fortement infectés sont dépréciés, entachés d’une odeur de moisissure.

Jaunisses (Flavescence dorée et Bois noir)


Flavescence dorée et Bois noir sont deux maladies incurables de la famille des jaunisses de la vigne, induisant le dépérissement de ceps. La Flavescence dorée est particulièrement épidémique en présence de son vecteur. Il est essentiel de surveiller le territoire et de signaler tout cep suspect pour éviter sa progression.
La situation sur le canton de Vaud :
Carte interactive des périmètres de lutte obligatoire sur le canton en 2025 :
Black Rot (Guignardia bidwellii)

Cette maladie spécifique de la vigne est originaire d’Amérique du Nord. L’ascomycète responsable du black rot s’attaque à tous les organes herbacés, à condition de les contaminer à un stade précoce de leur développement. Le stade maximal de sensibilité va de la nouaison à la fermeture de la grappe.
Drosophile Suzukii

Originaire d’Asie du Sud-Est, la drosophile du cerisier, Drosophila suzukii, a été détectée pour la première fois en Suisse en 2011.
Les pontes sont à l’origine de petites perforations dans les baies saines. Souvent, de petites gouttes de jus s’en écoulent, perlant à la surface. Ces lésions constituent une porte d’entrée pour les levures et les bactéries ainsi que pour les drosophiles indigènes. Ce complexe de drosophiles et de microorganismes favorise la formation et l’apparition de pourriture acétique dans le vignoble.
Oiseaux

Popillia Japonica – Scarabée japonais

Ce hanneton d’origine japonaise présente un éventail de plantes hôtes (plus de 400 ) avec une bonne appétence pour la vigne. Ses larves peuvent endommager les surfaces engazonnées, tandis que les adultes se nourrissent de feuilles, fleurs et fruits. En tant qu’organisme de quarantaine, le signalement et la lutte contre ce ravageurs sont obligatoires. Peu de solutions curatives sont satisfaisantes à l’heure actuelle, il est donc essentiel d’agir en préventif pour éviter le développement d’une population.
Vous pouvez vous entrainer à sa reconnaissance en essayant ce quiz.
En 2025, les premiers individus ont capturés sur le canton de Vaud. Suite à une évaluation du risque, des mesures spécifiques ont été décidées par une décision de portée générale sur les zones touchées. Elles visent à détruire les larves et empêcher la dispersion de l’insecte grâce à des mesures de lutte ciblées.
Plus d’infos sur la situation et les mesures sont disponibles sur le site du canton: https://www.vd.ch/economie/agriculture-et-viticulture/inspectorat-phytosanitaire/divers#c2119932


